Confiné chez lui à Paris, Pablo Sarabia est revenu sur cette longue pause inédite pour le compte de l'AFP, l'occasion pour l'Espagnol de confier comment il s'entretient à domicile, de décrire l'ambiance du groupe ou encore son adaptation au PSG.
Alors que plusieurs internationaux ont quitté la France, Pablo Sarabia est resté dans la capitale durant le confinement lié à la pandémie de Covid-19. Après s'être longuement confié dans l'édition de So Foot parue cette semaine, l'international espagnol a aussi accordé une interview à l'AFP où il est forcément revenu sur le contexte actuel, l'entretien physique à domicile, l'ambiance du vestiaire mais aussi sa première année au PSG, dont il devrait se souvenir longtemps.
«Notre véritable objectif commun, c'est de combattre la pandémie, la vaincre.»
Alors que le football s'est brutalement stoppé après la qualification du PSG face au Borussia Dortmund en 1/8e de finale de LDC, Pablo Sarabia a avoué qu'il ne réfléchissait pas trop à quand le football va reprendre ou si la saison était terminée ou pas, mettant l'accent sur l'objectif de vaincre le coronavirus : «Penser si la saison est terminée ou pas, ce ne sont que des hypothèses. Notre véritable objectif commun, c'est de combattre la pandémie, la vaincre. Ce serait la vraie victoire de la saison. Je pense qu'il faut remercier tous les médecins, les personnels de santé, les policiers, les fonctionnaires et tous les autres, qui luttent en première ligne dans le monde entier.»
Le meilleur buteur du PSG sur l'année 2020 est revenu sur la soirée spéciale vécue le 11 mars après la victoire des siens face à Dortmund : «C'était une soirée très, très spéciale. Premièrement, parce que nous n'avons pas pu jouer devant nos supporters. C'est rare et étrange! Et ensuite, nous avons pu célébrer avec tous les supporters qui étaient en dehors du stade. C'était impressionnant. L'équipe a fait un très grand match.»
Interrogé sur un possible déclic capable de les guider en finale, l'Espagnol a préféré botter en touche : «Je ne sais pas... Il y a encore un long chemin à parcourir avant la finale, et comme je l'ai déjà dit, je ne pense pas que nous devrions y penser tout de suite. Nous devons nous concentrer sur le fait de traverser cette épreuve et avoir une attitude responsable: rester à la maison et ne pas attraper le virus... J'espère que tout se rétablisse dès que possible afin que nous puissions tous revenir à la normalité.»
« Améliorer mon adaptation »
Interrogé par l'AFP sur le dérouulement de ce confinement, l'ancien pensionnaire de Séville a confié faire en sorte d'exploiter au mieux ce temps pour améliorer sa situation à Paris, en étudiant le français notamment : «J'essaie de faire plein de choses pour éviter d'être toute la journée devant la TV et d'être trop sédentaire. J'essaie d'étudier, de jouer à des jeux avec ma compagne, ou cuisiner, pour faire passer le temps. J'étudie le français pour améliorer mon adaptation. J'aime communiquer et si je ne comprends pas la langue et que je ne peux pas parler, cela me frustre un peu. J'essaie de profiter au maximum de ces jours chez moi pour étudier et en sortir avec un meilleur niveau.»
L'Espagnol a ensuite abordé la façon dont lui et ses coéquipiers continuent à s'entretenir physiquement pour revenir en forme lorsque le football pourra reprendre : «Le club nous a envoyé un programme à suivre. Si tu ne bouges pas de la journée et que tu manges un peu plus qu'habituellement, les problèmes arrivent, pas seulement physiques mais aussi au niveau mental. Même s'il y a des jours où vous êtes plus motivé que d'autres. J'avais du matériel à la maison mais le club m'a apporté tout ce que je n'avais pas.»
«Je suis très heureux de la façon dont ma première année se déroule»
Enfin, Pablo Sarabia s'est confié sur sa première année au sein du club parisien, une année dont il est satisfait même s'il n'y pense pas trop actuellement : «D'un point de vue football, je suis très heureux de la façon dont ma première année se déroule. Mais il est vrai qu'en ce moment je n'y pense pas. C'est une situation très compliquée et nous ne devrions pas penser au football, mais plutôt nous concentrer sur l'amélioration de cette situation très grave.»
L'Espagnol a aussi brièvement parlé de l'ambiance dans le vestiaire et des plus fous qui le compose : «Herrera, Paredes et Kimpembe (rires). Ce sont des joueurs très drôles, qui créent une bonne ambiance. Ils m'ont aidé à bien m'intégrer quand je suis arrivé. »