C’est un Gonçalo Ramos souriant et plutôt détendu qui a répondu aux questions des médias ce mardi, à la veille de la demi-finale aller de Ligue des champions face au Borussia Dortmund (21 h, mercredi). L’attaquant portugais du PSG est revenu sur son retour progressif en forme et étalé sa confiance actuelle tout en évoquant également l’importance de Kylian Mbappé et de son entraîneur, Luis Enrique.
Dans quel état d'esprit est le PSG à la veille de cette demi-finale contre le Borussia Dortmund ?
« Nous sommes confiants, nous avons fait un gros travail cette saison et nous sommes prêts à tout affronter. Nous les avons déjà joué deux matches (2-0, 1-1 lors de la phase de groupes), nous les connaissons bien, nous croyons en nos qualités. Nous sommes calmes et nous sommes confiants pour le match de demain (mercredi). »
Vos bonnes prestations des dernières semaines vous font-elles espérer une potentielle titularisation ?
« Je pense que ce n'est pas une question pour moi (sourire). Je travaille tous les jours pour être titulaire. Je suis prêt à donner mes buts et mon implication chaque match. Vous l'avez vu la semaine dernière (un but et une passe décisive contre Le Havre, samedi, 3-3). Je suis toujours prêt à entrer. »
Quel est l’apport quotidien de Luis Enrique ? Comment fait-il pour préparer au mieux son équipe ?
« Une bonne chose que le coach a apporté, c'est que nous ne savons jamais qui va être titulaire. C’est pourquoi nous travaillons très dur chaque semaine. C’est bien pour nous parce que nous sommes toujours prêts à jouer. Chaque joueur sait exactement ce qu’il doit faire et est prêt à jouer. »
Qu'est ce qui a changé au PSG depuis le match retour en phase de groupes face au Borussia Dortmund (1-1, le 13 décembre) ?
« Je pense que nous sommes plus une équipe que nous ne l’étions à l’époque. Nous avons eu plus de temps pour travailler et se connaître. Beaucoup de joueurs sont arrivés l’été dernier et n’avaient jamais joué ensemble. Maintenant, nous formons presque une famille et sommes au complet depuis quelques jours. Nous avons tout le monde à disposition (sourire). »
Avez-vous douté durant la période où vous jouiez peu et où vous êtes tombé notamment malade ? À quel moment avez-vous senti que vous retrouviez des sensations ?
« Je pense que durant les premiers mois, ça a été une période difficile. Il y a eu un temps d’adaptation. Et ma période hors des terrains (un virus l’a éloigné des terrains en décembre), ne m’a pas aidé. J'ai beaucoup travaillé et tout le monde au club m’a aidé à retrouver ma forme. Je suis confiant maintenant et je joue. Les bonnes choses suivent (sourire). »
Que représente pour vous le « Mur Jaune » des supporters du Borussia Dortmund ? Évoquez-vous l’ambiance et son importance entre joueurs ?
« La plupart d'entre nous connaissons ce stade. C'est toujours difficile et spécial de jouer ici. Mais les équipes comme la nôtre doivent être prêtes à jouer dans ce genre de stade. Si nous voulons tout gagner cette saison, il faut savoir jouer dans ce contexte et contre ce genre d’équipe. »
Quel regard portez-vous sur la progression de votre compatriote Vitinha ? Êtes-vous surpris de ses performances ?
« Je pense qu'il est l'un des joueurs les plus importants de notre équipe. Il réalise une très bonne saison. Je ne suis pas surpris parce que je le connais depuis 2016, je crois. Je connais ses qualités et sa façon de jouer. C'est naturel. Ce n'était qu'une question de temps pour qu'il atteigne ce niveau. Et il continue de progresser. »
Vous répétez que le PSG est prêt à gagner la Ligue des champions. Quelles sont les raisons de cette confiance cette année ?
« Nous sommes là pour gagner. Nous avons une bonne chance de le faire. Ok, il reste trois autres équipes qui veulent la même chose que nous. Mais, à ce niveau de la compétition, c'est 25 % de chance de gagner. En finale, ce sera 50 %. Nous croyons en notre équipe. Et nous sommes prêts à nous battre pour gagner la Ligue des champions. »
Votre coéquipier en attaque Kylian Mbappé a joué de nombreux matches à forte pression et plusieurs finales, en club comme en sélection. Vous donne-t-il des conseils pour appréhender au mieux ce type d’événement ?
« Oui, il est l'un des joueurs qui parlent le plus avec les autres joueurs du groupe. Marquinhos et Danilo Pereira nous aident à construire cette confiance et savent ce qu’il faut faire pour se préparer au mieux. »
Ousmane Dembélé va retrouver Dortmund dans une ambiance hostile après son retour à Barcelone. Comment le sentez-vous ?
« Il est calme, réservé, confiant, comme toujours. J'espère qu'il jouera contre Dortmund de la même manière que contre Barcelone (4-1, en quarts de finale retour, le 16 avril) et qu'il pèsera sur le résultat de ce match. »