Une première ville se porte candidate pour le futur stade du PSG

Désireux de bouger du Parc des Princes face au refus de la mairie de Paris de lui vendre le stade, le PSG s'est lancé dans une mission ambitieuse : trouver un terrain constructible d'au moins 50 hectares en Île-de-France (si possible dans l'Ouest parisien) pour y bâtir une enceinte d'au moins 60 000 places, avec tout un parc immobilier autour. Nasser Al-Khelaïfi a ainsi missionné la présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse pour lui trouver un terrain et cette dernière a rapidement mis le pied à l'étrier en sondant dès dimanche dernier les mairies des villes franciliennes de plus de 10 000 habitants.

A quelques heures du choc PSG/Real Sociedad en Ligue des champions, une première ville a répondu à l'appel du PSG et de la présidente de la région Île-de-France. Il s'agit d'Aulnay-sous-Bois, une ville située en Seine-Saint-Denis au nord est de Paris, soit à l'opposé du Parc des Princes et du Campus PSG. Comptant un peu plus de 86 000 habitants au dernier recensement, Aulnay-sous-Bois s'est publiquement portée candidate via un communiqué publié sur ses réseaux sociaux.

Un site accessible dès 2026 par le Grand Paris Express

Le maire LR Bruno Beschizza, qui est également conseiller régional d'Île-de-France depuis 2015, a ainsi fait savoir qu'il était prêt à accueillir le futur stade du PSG au sein de son projet d'aménagement Val Francilia. Un projet d'aménagement de 300 hectares entourant la future gare du Grand Paris Express "Aulnay Val Francilia", et incluant la reconversion des anciennes friches industrielles PSA. Un projet d'aménagement qui, selon le maire d'Aulnay-sous-Bois « offre au PSG plus de 50 hectares "prêts à l'emploi" pour le nouveau stade qui permettra le renouvellement foncier de terres actuellement artificialisées. »

Au niveau de son emplacement, ce terrain se situe entre les aéroports de Paris Le Bourget et Paris Roissy Charles de Gaulle, accessible immédiatement par les autoroutes A1, A3 et A104. Un site qui sera également desservi dès 2026 par la ligne 16 du futur métro. Bruno Beschizza ajoute que le potentiel futur stade du PSG profiterait également dans sa ville « de l'installation prochaine d'un puits de géothermie, de centres de données numériques respectueux de l'environnement et d'un parc urbain offrant un cadre paysager verdoyant immédiat. »

Aulnay-sous-Bois se dit donc prête à « accueillir ce projet d'intérêt national » et estime avoir « tous les atouts pour continuer d'écrire la grande histoire du Paris Saint-Germain ». Le PSG va évidemment recevoir d'autres candidatures dans les prochains jours (Valérie Pécresse a demandé une réponse aux maires intéressés d'ici le 16 mars) et creuse également la piste Montigny-le-Bretonneux, une ville située dans les Yvelines, depuis quelques semaines. S'il ne fait pas l'unanimité auprès des supporters, ce projet de futur stade du PSG attire les convoitises des politiques. De quoi pousser la mairie de Paris à revoir sa position sur la vente du Parc des Princes ?