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Bahebeck : « Je ne sens pas un vent de panique »

Publié le mardi 7 octobre 2014 à 9:45
Interrogé par le Parisien, Jean-Christophe Bahebeck fait le point sur le début de saison, tant sur le plan individuel que collectif.
Interrogé par le Parisien, Jean-Christophe Bahebeck fait le point sur le début de saison, tant sur le plan individuel que collectif.

Un début de saison surprenant ?

« C’est surtout une petite revanche après deux saisons mitigées en prêt avec des descentes avec Troyes et Valenciennes. Quand je suis revenu cet été, je voulais faire une bonne préparation pour trouver une porte de sortie car je pensais que ce serait difficile pour moi de rester. »

Proche d’un départ cet été ?

« Je pensais que ce serait compliqué, surtout que Paris voulait encore recruter dans le secteur offensif. J’ai cherché à rebondir ailleurs. Les propositions n’étaient pas nombreuses mais le tournoi de Toulon m’a offert quelques contacts. Mes bonnes performances pendant la préparation m’ont permis de convaincre le PSG de prolonger mon contrat. »

Le début de saison :

« Il y a de la colère. On est certains d'avoir les moyens de faire beaucoup mieux. Ces buts qu'on encaisse en fin de match, c'est rageant et frustrant. Mais je ne sens pas un vent de panique. Les résultats ne sont pas ceux espérés et cela cogite forcément un peu dans nos têtes. Ces points perdus ne sont pas habituels, mais nous sommes troisièmes. Sept points de retard sur Marseille, c’est déjà trop important. Il y a un peu urgence, mais ne vous inquiétez pas pour nous. (Sourire.) »

L’écart entre Barcelone et Monaco :

« C’est peut-être inconscient mais, face à Barcelone, si tu n’es pas motivé, tu n’as rien compris au football… Il n’y a pas besoin de paroles. Contre Monaco, ce devrait être pareil, car c’est une grosse équipe française et on comptait sur ces trois points à la maison. Mais le match a été plus compliqué que prévu… »

Ses doutes disparus :

« Je commençais à me poser des questions par rapport à mon jeu. C'était la première fois dans ma carrière que je doutais de moi-même. J'ai fait un travail avec un préparateur mental que j'ai vu plusieurs fois à la fin de la saison dernière. Cela m'a remis d'aplomb. »

L'apport de Thiago Silva et Zlatan ?

« Leur rôle de capitaine, tout simplement. Ils sont là avant, pendant et après les matchs pour nous encourager, nous motiver, corriger nos erreurs. Ils prennent beaucoup la parole. Ibra est un grand pro. De la tribune, il voit des choses différentes et vient à la mi-temps nous donner des conseils. Ce n’est pas l’individualiste qu’on décrit parfois. C’est un patron de vestiaire mais aussi un véritable coéquipier. Un jour, il m’a dit : « Tu vas plus vite que nous tous, c’est ta qualité première. Alors prends la profondeur encore et encore et tu marqueras beaucoup de buts. »

Blanc :

« Il rassure le groupe dans un moment un peu trouble pour nous. Son discours est important. Il est très écouté. Honnêtement, le vestiaire est assez hermétique à ce qui peut se dire à l’extérieur. »

Propos recueillis par Le Parisien.


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