Cabaye ne se plaint pas mais...

Son statut de remplaçant :

« Il faut l’accepter, ce qui ne signifie pas que je suis résigné. À l’entraînement, j’essaie de montrer que je suis là, que j’ai envie de jouer. Parce que, oui, j’ai envie de jouer ! À l’arrivée, il y a un entraîneur qui aligne son onze de départ… 

Un entraîneur est en place, il faut respecter ses choix, mais je n’abdique pas. J’ai du caractère et le but est de montrer sur le terrain ce dont je suis capable. »

Un homme heureux ?

« Pour être honnête, non ! C’est une situation inédite pour moi et je ne me plains pas. D’ailleurs, je ne me suis jamais plaint parce que ce n’est pas dans ma nature. La seule chose à faire est de démontrer ce dont je suis capable. Mais bon, parfois, c’est sûr que… Ce n’est pas facile. »

La concurrence :

« La semaine dernière, j’ai enchaîné trois matches. À Toulouse (1-1), le troisième, cela s’est moins bien passé et voilà… Je n’ai vraiment pas le droit à l’erreur. C’est le foot qui veut ça, c’est le PSG qui est devenu un grand club. »

La situation du PSG :

« Tellement inattendue que, nous aussi, on s’était peut-être placés dans une situation trop confortable dans nos têtes. Or on s’aperçoit que, si on veut être champions, il va falloir recommencer à gagner très vite les matches. » 

Dans le reste de l'interview, Yohan Cabaye revient sur le soutien de Didier Deschamps, l'Angleterre et une mauvaise période à Lille notamment.