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3 choses à savoir sur le TFC

Publié le samedi 27 septembre 2014 à 10:59
Le Téfécé n’est pas l’équipe la plus médiatique de France, loin de là, mais présente un profil assez atypique en L1. Décryptage en trois points.
Le Téfécé n’est pas l’équipe la plus médiatique de France, loin de là, mais présente un profil assez atypique en L1. Décryptage en trois points.

En 3-5-2 avec des latéraux très hauts :

Alain Casanova, l’entraîneur toulousain, a pris ce virage tactique il y a maintenant plus d’une saison et continue encore dans cette voie, seul en Ligue 1. En début de saison, Bielsa a tenté à l’OM mais il est depuis repassé à une défense à 4. Et Casanova reste donc le seul à faire jouer son équipe avec un seul joueur de chaque côté, même si les joueurs axiaux se décalent régulièrement.

C’est demandé par le système et on peut dire que c’est bien assimilé par les joueurs puisque Toulouse doit être avec Paris l’équipe qui joue avec les latéraux les plus hauts du championnat. Problème, le Téfécé n’a pas la même maîtrise au milieu que le PSG et il est obligé de jouer avec trois défenseurs centraux pour ne pas être trop en danger à la perte du ballon, perdant un joueur au milieu. Le profil des derniers milieux recrutés (Aguilar, Trejo, Chantôme) s'inscrit d'ailleurs dans cette logique de la possession pour éviter les contres.

Trois façons de marquer :

Sur les deux derniers matches, très prolifiques pour les Toulousains avec 6 buts marqués, ce positionnement très haut des latéraux leur amène deux buts à chaque rencontre et c’est une des trois principales façons qu’ont les Toulousains de marquer. Une fois dans la surface ou proche, ils amènent des centres ou subissent des fautes (déjà deux penalties provoqués comme cela). On arrive ainsi aux deux autres façons de marquer : les coups de pieds arrêtés (déjà deux coup-francs directs pour eux, plus les deux penalties) et les percussions axiales conclues par une remise pour une frappe.

On peut d'ailleurs s'étendre sur la qualité de frappe générale de cette équipe, supérieure à la plupart des équipes de L1. Vu la taille des attaquants (Ben Yedder notamment), les centres ne sont pas forcément aériens mais au sol, demandant une vraie maîtrise technique pour les reprendre. Et on constate également que sur les autres façons d'être dangereux, la frappe de balle est primordiale. Dans ce domaine, attention à Ben Yedder ou encore Regattin, très habiles. Si Braithwaite rentre, le jeu toulousain pourrait par contre reprendre de la hauteur.

Au total, les Toulousains ont mis 11 buts, seules trois équipes ont fait mieux.

De l’espace sur les côtés :

Pratiquement tous les buts encaissés par Toulouse l’ont été sur le même schéma. De l’espace au départ sur un côté parce que le latéral est monté, une action qui se développe sur le dit côté avec le défenseur central toulousain qui tente de couvrir et un centre, repris directement ou suite à une remise. Et un point commun à tous les buts encaissés par Toulouse dans le jeu, ils ont été inscrits sur des contres, signe de la très bonne défense des Violets sur les attaques placées.

Au total, le TFC a pris 10 buts et seules quatre équipes en ont encaissé plus.

 

Vu les caractéristiques de son équipe et celles du PSG, on a bien peur qu’Alain Casanova ne transforme son 3-5-2 en 5-3-2 aujourd’hui. Et le match risque de se jouer sur les côtés, tant parce que l’espace se trouve là que parce que l’axe toulousain est très solide.


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