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OM/PSG (2-4), les performances individuelles

Publié le dimanche 22 mai 2016 à 2:47 par Iaro
Le PSG a dominé l'OM 4 buts à 2 en finale de la Coupe de France. Retour sur le match des Parisiens, au cas par cas.

Sirigu : Pour ce qui était peut-être son dernier match avec le PSG, l'Italien a rendu une copie contrastée, dans la lignée de sa saison 2014/2015. Malheureux sur le premier but avec un tir encaissé au premier poteau après une légère déviation de Thiago Silva, il est même très moyen sur le 2-4 puisqu'il repousse le premier tir de Nkoudou plein axe sur Batshuayi. Pas grand-chose à faire par ailleurs pour bonifier une prestation inaboutie.

Aurier : La saison de l'Ivoirien restera véritablement comme une saga en deux parties. Il y a eu l'avant Périscope, très solide et plein de promesse, et il y a eu la suite, bien plus inégale. Lui qui avait lancé sa carrière parisienne d'un excellent match contre l'OM en novembre 2014 a été bien à la peine dans cette finale. Il a eu beaucoup de difficultés à se mettre dans le sens du jeu et certaines fautes techniques respiraient la nervosité. La coupure lui fera du bien pour repartir sur un autre chapitre, et lui permettre de reprendre le fil de sa progression.

Marquinhos : Un condensé du bon "Marqui", qui a logiquement gagné sa place en cette fin de saison, sans faire de bruit. Il réalise ce soir un sans faute, presque sans se faire remarquer mais avec les records du match de ballons disputés (76), de dégagements (8) et et de duels aériens remportés (5). Il a tout fait pour valider le choix du staff technique de le préférer à David Luiz. Reste à savoir si la hiérarchie du poste sera toujours celle-là à la reprise de la C1 l'an prochain, avec la Copa America et les JO à disputer pour l'ancien de l'AS Rome.

Thiago Silva : Une fois n'est pas coutume, on retiendra davantage la qualité de la prestation du partenaire du capitaine que la sienne. Le Monstre a quoiqu'il en soit évolué à un bon niveau, avec son sens du placement et de l'anticipation habituels, mais il est impliqué sur le premier but marseillais lorsqu'il dévie la frappe de Thauvin, trompant de peu Sirigu. Il a été l'un de ceux qui a remis de l'ordre dans son camp après le repos mais il fait partie des joueurs qui ne suivent pas Batshuayi sur le dernier but. Rien de dramatique toutefois et on espère revoir cette paire axiale régulièrement la saison prochaine.

Maxwell : On peut schématiser la prestation de la ligne arrière du PSG en constatant que l'axe a été fort, et les côtés bien plus timorés. Maxwell n'échappe pas à cette critique avec ces 90 minutes plus que neutres. Effacé, il possède le plus faible ratio ballons disputés/minutes jouées des titulaires parisiens dans le champ et il a totalement laissé l'animation, par alternance, du couloir gauche à Cavani et Matuidi. Défensivement, il n'a pas excellé non plus et il est même fautif sur la première situation adverse après le repos. Une saison finie sans éclat. Mais la tendance est à une année de plus pour lui, et à d'autres occasions de briller.

Stambouli : Quand on intègre que Benjamin Stambouli n'est ni Thiago Motta, ni Lassana Diarra et que la surprise de le voir titulaire ce soir s'estompe, il faut lui reconnaître de la sobriété et une certaine utilité à la récupération axiale, mais sa prestation n'aura certainement pas renversé la hiérarchie du poste et son absence de progression sur la saison, sur le terrain comme dans son impact visible dans le groupe, déçoit. Comme souvent, il a été le premier à sortir au profit d'un David Luiz facultatif, à nouveau entré au milieu devant la défense.

Rabiot : Celui qu'on annonçait en balance avec Pastore pour une place de titulaire a par la force des choses débuté le match, et il a été le meilleur parisien du milieu de terrain dans le jeu sur les 90 minutes. Saignant et intéressant dans sa faculté à alterner transmissions en première intention et fixation-décalages, il est impliqué sur les buts du 2-1 et surtout du 3-1, sur lequel il récupère bien dans les pieds adverses avant de transmettre à Di Maria. Un beau match qui clôture une saison aboutie, qu'il terminera, sauf rebondissement, aux portes de l'Euro.

Matuidi : Entre petites blessures et prestations sans sel, l'ancien de Saint-Etienne termine la saison dans l'anonymat. Mais le début de match a rappelé que Blaise est un animal, décisif dans les moments qui tuent des matchs décisifs, sans forcément briller par ailleurs dans l'entre-jeu. Il échappe bien au marquage, certes lâche, de la défense olympienne sur l'ouverture du score, il provoque le pénalty du 2-1 et c'est lui qui envoie Ibrahimovic au but au coeur d'une défense marseillaise à l'abandon pour la dernière réalisation des siens. Un bel épilogue avant un départ ? Peut-être voulait-il passer un message en embrassant l'écusson de son maillot en célébrant son but...

Di Maria : L'Argentin, lui aussi, achève bien sa saison avec un match réussi, ponctué par une belle disponibilité sur toute la largeur de l'attaque parisienne et une réelle facilité à créer des décalages, particulièrement en seconde période comme en témoignent les buts du 2-1 et 3-1 sur lesquels il est impliqué. Sa première action, avec son magistral centre de l'extérieur du gauche pour Matuidi sur l'ouverture du score, a donné le ton de son match. S'il n'a pas permis au PSG de découvrir les demi-finales de la Ligue des Champions moderne, il a au moins contribué à faire aussi bien en bonifiant le jeu des siens, le tout en soignant ses statistiques. Il doit maintenant confirmer en permettant aux siens de franchir un (vrai) cap, dès la saison prochaine.

Cavani : Celui que son Président a désigné comme le successeur légitime d'Ibrahimovic n'a pas spécialement rassuré son monde sur son niveau ce soir, ni sur sa capacité à porter les siens au stade supérieur. Certes, il a marqué, d'un duel bien gagné face à Mandanda et sur une action terminée en une touche de balle, et il confirme ainsi sa réussite lors des finales nationales. Toutefois, il reste effacé et approximatif techniquement et il faut lui souhaiter que le PSG pratiquera un jeu plus direct, en première intention, l'an prochain pour le voir s'épanouir. Lucas l'a remplacé pour les 20 dernières minutes et il a été l'auteur d'une entrée poussive, ponctuée d'un raté gênant alors qu'il s'était ouvert le but.

Ibrahimovic : Cette fois, c'était la der des der et voir le Suédois partir sur un nouveau titre face à l'ennemi marseillais, qu'il a contribué à achever d'un doublé, a quelque chose de jouissif. Il a été l'un des symboles d'un PSG sans génie en première période, et bien plus appliqué et impliqué après la pause. C'est lui qui redonne définitivement l'avantage aux siens d'un pénalty, avant de dérouler avec une passe décisive pour Cavani et le but du 4-1 face à Mandanda. Investi jusqu'à la dernière seconde -on l'a vu recadrer un coéquipier alors qu'il sortait du terrain-, il quitte le PSG comme il est venu : avec une rage de vaincre et une exigence qui ont téléporté le club parisien jusqu'à une ère nouvelle. L'ovation à sa sortie, pour Kurzawa, a été à la hauteur de son règne de quatre ans.


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