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[Interview CulturePSG] Rabesandratana : « Beraldo n'était pas fait pour ce rôle-là »

Publié le dimanche 14 avril 2024 à 23:00 par Numéro 10
Avec 135 matches au compteur et le capitanat sous Philippe Bergeroo, Éric Rabesandratana a été un élément important du PSG entre 1997 et 2001. Aujourd'hui consultant pour les radios France Bleu Paris et RFI, l'ancien défenseur central continue à suivre avec attention son club de coeur. Il a accepté pour CulturePSG de livrer son analyse à froid de PSG-Barça et de se projeter sur le match retour.
Avec 135 matches au compteur et le capitanat sous Philippe Bergeroo, Éric Rabesandratana a été un élément important du PSG entre 1997 et 2001. Aujourd'hui consultant pour les radios France Bleu Paris et RFI, l'ancien défenseur central continue à suivre avec attention son club de coeur. Il a accepté pour CulturePSG de livrer son analyse à froid de PSG-Barça et de se projeter sur le match retour.

Avez-vous été surpris par le scénario de ce PSG-Barça ?

« On se rend compte qu'il nous a manqué des choses importantes dans la gestion émotionnelle de l'événement, l'état d'esprit et l'engagement »

« Oui quand même... Avant la rencontre, on avait le sentiment que l'équipe était suffisamment armée pour affronter ce Barça-là. Mais à l'arrivée, on se rend compte qu'il nous a manqué des choses importantes dans la gestion émotionnelle de l'événement, l'état d'esprit et l'engagement. Même si on a largement de quoi rivaliser techniquement, sans ces ingrédients indispensables, c'est difficile de faire un bon résultat à ce niveau de la compétition. J'ai l'impression qu'on a joué vingt bonnes minutes en seconde période et qu'à part ça, on n'a pas vraiment existé. Donc dans l'ensemble, ça a été une soirée très compliquée. »

Avez-vous compris la composition de départ, avec Marco Asensio préféré à Warren Zaïre-Emery ? Était-ce un choix trop audacieux pour un tel match, au regard de la première période totalement à l'avantage des visiteurs ?

« La titularisation d'Asensio devant ne m'a pas dérangé. C'est plus la présence de Kang-in Lee à la place de Warren au milieu qui était discutable. Car dans l'entrejeu, il fallait être capable d'aller à la bagarre et de mettre le pied pour exister. Mais de toute façon, c'est toute l'équipe qui est passée complètement au travers pendant ces quarante-cinq premières minutes, sans pour autant être réellement mise en difficulté par le jeu du Barça. Parce qu'on s'est surtout mis en danger tout seul dans ce match. Dans son plan de jeu, Luis Enrique n'avait pas prévu que Donnarumma et Beraldo afficheraient une telle fragilité pour plomber son équipe.

Je ne sais pas si on peut parler de choix trop audacieux. En tout cas, on a eu énormément de mal à se créer des occasions en première période. Dans l'utilisation du ballon, on a été à des années lumière de ce qu'il aurait fallu faire pour déstabiliser cette défense du Barça. Arrivé dans les vingt derniers mètres, il ne se passait strictement rien. Il n'y avait pas de solution. Kylian était invisible et Dembélé venait buter sur la défense adverse. Même chose pour Kang-in Lee. Au final, on n'a strictement rien proposé offensivement face à une équipe très regroupée et parfaitement organisée. Car Barcelone nous craignait et a réussi à ne pas nous laisser d'espaces et de situations de contre. Le problème de ce PSG-là, c'est qu'il a besoin de récupérer le ballon assez haut sur le terrain pour se projeter et se montrer dangereux. »

Luis Enrique a fait des ajustements à la pause, avec notamment l'entrée de Bradley Barcola, qui ont transformé le visage du PSG...

« Il y a un vrai problème de mentalité dans cette équipe »

« On a senti une prise de conscience et une remobilisation des joueurs à la mi-temps, avec aussi l'entrée de Barcola qui a réveillé notre attaque. On est revenu avec de bien meilleures intentions et on a été récompensés avec ces deux buts coup sur coup. On s'est dit « Ça y est, ils commencent enfin a joué au niveau auquel on les attendait ». Et alors que la dynamique du match était clairement en notre faveur, avec la sensation qu'on pouvait faire le break... c'est Beraldo qui nous a mis dedans, avec cette relance dramatique qui a amené l'égalisation de Raphinha et est venue gâcher notre très bon quart d'heure. Il y a un vrai problème de mentalité dans cette équipe. Quand t'es capable de renverser le match en cinq minutes au retour des vestiaires, de prendre le dessus sur le Barça, tu ne peux pas flinguer comme ça ta deuxième période, alors que t'as déjà raté totalement la première. Il y a eu trop d'erreurs individuelles côté parisien pour espérer l'emporter. »

Qu'avez-vous pensé de l'inversion des positions entre Marquinhos et Lucas Hernandez ?

« Déjà, on peut en vouloir à Hakimi d'avoir pris ce carton jaune stupide (sur le terrain de la Real Sociedad) qui l'a privé de ce match aller. On peut aussi reprocher à Luis Enrique de ne pas avoir fait jouer Mukiele avant pour avoir une deuxième option solide dans le couloir droit, plutôt que Zaïre-Emery et Soler, même si des considérations tactiques ont pu dicter ce choix. Faire débuter Marquinhos à droite me paraissait être la meilleure solution mercredi. Mais finalement, on s'est rendu compte qu'en le remettant dans l'axe, en revenant à quelque chose de plus classique, ça a fait quand même du bien à cette défense et Marquinhos était davantage dans son élément. J'ai trouvé Lucas pas mal dans cette position inédite de latéral droit. On ne savait pas trop ce que ça allait donner, mais il a plutôt bien géré son couloir. »

Revenons aux responsabilités individuelles côté parisien sur chaque but encaissé... Quel est votre avis ?

Sur le but du 0-1 (Raphinha, 37') : « C'est d'abord Beraldo qui est à l'origine de ce premier but du Barça. Il se fait bouger dans le rond central au duel avec Lewandowski, qui réussit un contrôle orienté et fait avancer de vingt mètres son équipe. Quand le jeu bascule sur la droite, on est en retard. Ensuite, le ballon arrive dans la surface et Donnarumma rate son intervention. Sa main doit être plus ferme pour écarter le danger. »

Sur le but du 2-2 (Raphinha, 62') : « J'en veux avant tout à Beraldo qui perd bêtement le ballon devant sa surface, au tout début de la séquence, en tentant cette passe du pied droit à l'intérieur du jeu. Ça remet le Barça en position d'attaque, alors qu'il n'y avait aucun danger. Tout part de là et dans un second temps du dégagement manqué de Donnarumma sur le côté droit. Après, Nuno Mendes doit pouvoir suivre Raphinha, mais il y a surtout Pedri qui se retrouve tout seul pour délivrer ce caviar par dessus la défense, sur son tout premier ballon. Quand tu laisses des joueurs de cette qualité s'exprimer, ça devient compliqué. »

Sur le but du 2-3 (Christensen, 77') : « C'est vraiment terrible pour Donnarumma d'encaisser ce but dans ses six mètres. Comment c'est possible ? Tu fais deux mètres auxquels tu rajoutes l'envergure de tes bras, mais tu n'es pas capable d'aller chercher un ballon qui redescend à la hauteur de ton menton. On ne parle pas d'un ballon compliqué dans les airs ! Son choix de rester cloué sur sa ligne est catastrophique. »

Alors qu'il semblait avoir balayé tous les doutes cette saison, Gianluigi Donnarumma est donc impliqué sur les trois buts. Comment l'expliquez-vous ?

« Malgré l'expérience accumulée en Ligue des Champions, on a vu des choses anormales dans le comportement de Donnarumma »

« A l'image du dernier but, j'ai l'impression qu'il manque à Donnarumma cette lecture du jeu pour savoir quand il doit intervenir. Sur la sortie qu'il fait en début de match, où il a la chance de toucher le ballon avec le tibia, il est déjà à contretemps. Soit il y va, soit il y va pas, mais il tarde à se décider. Et heureusement, l'attaquant barcelonais a eu peur de le percuter. Malgré l'expérience accumulée en Ligue des Champions, on a vu des choses anormales dans le comportement de Donnarumma, alors qu'il est censé être décisif dans ces grands rendez-vous. Je ne vais pas tirer de conclusions définitives et le condamner, mais je me demande s'il a le niveau espéré, tant il s'est montré fébrile. Bien sûr que la faillite de sa défense a pu influer sur sa performance, mais le problème c'est qu'il s'agit du dernier rempart, il n'y a personne derrière pour rattraper ses erreurs. »

Comment analysez-vous le cauchemar vécu par Beraldo, qui avait la lourde tâche de s'occuper de Robert Lewandowski ?

« Beraldo a perdu beaucoup de points sur ce match. Quand tu es défenseur central, tu ne peux pas te faire bouger de la sorte par ton attaquant. Même si tu as 20 ans et que tu affrontes Lewandowski... Qu'on a d'ailleurs surtout vu comme point de fixation, dans le jeu en déviation et en remise. Beraldo a été mangé physiquement dans tous les duels. A l'épaule, il a été inexistant. A ce niveau-là, tu ne peux pas te permettre de laisser Lewandowski se retourner et faire un décalage comme sur le premier au but. On a senti que Beraldo n'en pouvait plus en seconde période, il était cuit. S'il avait eu à jouer un match comme Real-City, je pense qu'il serait sorti à la mi-temps... Ce grand rendez-vous est sans doute venu trop vite pour lui.

Clairement, il n'avait ni l'expérience ni le niveau nécessaires pour jouer un quart de finale de Ligue des Champions. Ce n'était pas un match difficile, mais émotionnellement et dans l'intensité, il n'a pas su répondre présent. Il va falloir qu'il retienne la leçon et qu'il se prépare pour l'avenir. Car s'il veut jouer avec la sélection brésilienne, il va en avoir plein des matches comme celui-là et il va devoir hisser son niveau de jeu. »

Luis Enrique ne lui a pas fait un cadeau en lui demandant d'occuper un rôle qui ne correspond pas à ses qualités...

« C'est vrai que Beraldo n'est pas fait pour occuper ce rôle-là avec un marquage strict et beaucoup de duels. A la limite, pour exécuter cette tâche ingrate et suivre partout Lewandowski, j'aurais préféré voir un Skriniar qui pour le coup est un vrai un soldat. On l'aime ou l'aime pas, mais au moins il est dans le combat, il sait se sacrifier pour l'équipe, même si avec le ballon c'est plus compliqué.

« Après, il faut être juste avec Beraldo. Ok, il s'est fait jongler, mais personne n'est venu lui prêter main-forte »

Après, il faut être juste avec Beraldo. Ok, il s'est fait jongler, mais personne n'est venu lui prêter main-forte. A côté de lui, le travail de compensation n'a pas été fait correctement par Lucas Hernandez. Il n'a pas su l'accompagner et on a vu la différence avec Marquinhos en seconde période qui lui a l'habitude de gérer l'axe de la défense. Vitinha aurait pu aussi aider davantage Beraldo pour effectuer des prises à deux sur Lewandowski et l'empêcher d'évoluer dans son registre. J'ai vu enfin Nuno Mendes parfois jouer un peu trop facile en début de match. C'est bien de faire preuve d'assurance, d'être insensible à la pression, c'est aussi pour ça qu'on l'aime. Mais il ne faut pas tomber dans le "trop tranquille". J'ai en tête une action dans la surface où il met trois heures à dégager le ballon et finit par se faire contrer. »

Kylian Mbappé était attendu au tournant. Que vous inspire son match insipide ?

« Ça fait quand même le quatrième match de suite où il est transparent, donc il y a des forcément des choses qui se passent dans sa tête. Soit il est complètement sorti de sa saison et il a du mal à enchaîner, soit d'autres choses le dérangent et l'empêchent d'avoir le même impact qu'avant sur le terrain. En tout cas, j'ai trouvé qu'il avait manqué de simplicité dans ses choix dans le jeu. Il faut dire aussi que le Barça l'a très bien muselé, en défendant à deux ou trois sur lui pour éviter les situations de un-contre-un. Donc si on fait un mélange de tout ça, on obtient cette prestation insipide. Si on regarde les chiffres (44 ballons touchés, 3 tirs tentés), c'est vraiment très peu pour un joueur de son calibre.

Sa campagne de Ligue des Champions est d'ailleurs assez faible par rapport aux saisons précédentes. Avec l’importance qu'il a, il ne peut pas être aussi inexistant quand ça compte. Il doit être le fer de lance de son équipe et assumer son rôle de leader. Si on prend la séquence Équipe de France - Marseille - Barcelone, ce n'est pas possible de montrer aussi peu... C'est de moins en moins le Mbappé qu'on connaissait. Est-ce le fait de ne plus être challengé par des mecs comme Neymar ou Messi qui entraîne chez lui un relâchement ? Car quand il fallait montrer qu'il était là, il a toujours su le faire par le passé... Depuis leur départ, il est en quelque sorte devenu le seigneur du domaine, il s'est un peu plus starisé. Et si on fait le bilan de sa saison, il a toujours de belles stats, mais dans le contenu c'est insuffisant. »

Luis Enrique a semblé lui en demander plus, en particulier dans ses replacements, sans que cela ne le fasse réagir. Est-ce que son degré d'implication dans une rencontre de cette importance vous dérange ?

« Évidemment que son manque d'implication me dérange, car le football reste un sport collectif. En tant qu'ancien défenseur, je sais à quel point c'est important d'avoir un attaquant qui fait plus que le minimum à la perte du ballon. Après, certains ont le profil pour en faire davantage que d'autres par leurs capacités physiques ou leur mentalité... Mais là on ne demande pas à Kylian de défendre comme pouvait le faire un Cavani, mais juste de se replacer pour éviter que l'adversaire ressorte trop facilement le ballon. Un attaquant doit être le premier défenseur qui vient gêner la relance et c'est le minimum syndical. Donc qu'il ne fasse pas ces efforts-là dans un match comme celui-là, franchement, je ne comprends pas.

Aujourd'hui, il n'est ni Messi, ni Cristiano Ronaldo, qui pèsent neuf Ligue des Champions et treize Ballon d'Or à eux deux. Et pourtant, son attitude laisse penser le contraire. Alors bien sûr, il a déjà gagné des choses, et notamment une Coupe du Monde, mais pour moi, il n'a pas le même statut qu'un Messi ou un Ronaldo prime. Et du coup, il doit en faire plus pour le collectif... »

Quels joueurs parisiens ont, pour vous, surnagé dans cette rencontre ?

« Le premier, c'est Vitinha. Je l'ai trouvé bon dans l'ensemble, actif, décisif avec un nouveau but et créatif après la pause. Il a été dans la lignée de ce qu'il propose ces derniers temps et à sa décharge, il n'a pas été aidé par ses attaquants. Asensio n'a pas existé en pointe et du coup notre milieu a été mangé, car on perdait tous les seconds ballons. Ce qui était dramatique. Sinon, Nuno Mendes et Dembélé ont été les plus en vue offensivement. Ils ont beaucoup tenté pour déstabiliser cette défense du Barça, donc ce sont les deux autres que je sortirais du lot. Ousmane a eu pas mal de déchet, mais il a enfin trouvé le chemin des filets. »

Avez-vous des motifs d'espoir pour le PSG si on se projette sur le retour au stade olympique de Montjuïc ?

« Bien sûr qu'il y a des motifs d'espoir ! »

« Bien sûr qu'il y a des motifs d'espoir ! Mbappé et Donnarumma seront revanchards et le retour d'Hakimi devrait permettre de rééquilibrer cette équipe défensivement - avec une charnière Marquinhos-Hernandez - et offensivement, quand on connaît son importance dans le système de Luis Enrique. J'espère qu'on verra le bon Achraf, car il peut nous faire beaucoup de bien et notamment dans sa relation avec Dembélé. On aura Warren au milieu dès le coup d'envoi pour rivaliser davantage dans ce secteur. Nuno Mendes devrait encore monter en puissance avec cette semaine de repos pour toute l'équipe. Alors que les Barcelonais ont joué en championnat ce week-end. Ils auront aussi des suspendus (Sergi Roberto et Christensen). Tous ces éléments pourraient faire la différence, mais il ne faut pas se voiler la face, Paris devra montrer un tout autre état d'esprit qu'au Parc pour espérer se qualifier. »

Quelle serait la composition idéale pour aller chercher la qualification ?

« Je pense qu'on va revenir à du classique derrière avec Hakimi, Marquinhos, Hernandez, Nuno Mendes et au milieu avec Vitinha, Zaïre Emery, Fabian Ruiz. Pour l'attaque, ça va dépendre de l'état de forme de Barcola. J'ai encore un doute sur le fait qu'il puisse débuter. Mais si c'est le cas, on pourrait retrouver ce qu'on a vu de mieux mercredi, à savoir Dembélé. Mbappé, Barcola. Et ça laisserait de belles cartouches sur le banc, avec Lee et Asensio pour la touche technique, et Ramos ou Kolo Muani si tu as besoin de d'un neuf pour exister davantage dans la surface adverse. Même si personnellement, je préfère voir sortir du banc un Barcola plutôt qu'un Kolo Muani. Car il a vraiment le profil pour apporter tout de suite, il ne se pose pas de question. »

Malgré sa bonne série de buts en championnat, on a l'impression que Gonçalo Ramos ne fait pas partie de l'équation en Ligue des Champions...

« J'aurais fait rentrer Ramos plus tôt lors du match aller »

« J'aurais fait rentrer Ramos plus tôt lors du match aller. Je suis persuadé qu'il peut apporter beaucoup de choses dans la surface, mais encore faudrait-il jouer pour lui. C'est tout le problème aujourd'hui, il est dépendant de l'état d'esprit de ceux qui l'entourent. Et quand tu as Dembélé et surtout Mbappé sur le terrain, force est de constater qu'il n'est pas suffisamment servi. Ramos reste un super attaquant, mais à l'instar d'un Cavani, il a besoin qu'on joue vraiment pour lui. Je serais curieux de voir ce que ça pourrait donner la saison prochaine, si on l'installe en neuf, avec Hakimi et Nuno Mendes sur les côtés pour l'alimenter. »

Entendre l'hymne de la Ligue des Champions doit forcément raviver des souvenirs dans votre carrière de joueur. Quel est le moment qui vous vient tout de suite à l'esprit ?

« Je dirais le PSG-Bayern de 1997, où on gagne 3-1, qui était mon premier match de Ligue des Champions en tant que titulaire. Entre l'intensité du match et la concentration, c'était un moment incroyable à vivre pour moi qui débarquait de Nancy. Je garde un souvenir mémorable de l'atmosphère électrique dans le stade avec les deux virages. La Ligue des Champions au Parc, c'était vraiment quelque chose de fantastique à cette époque. Et mercredi, j'ai retrouvé un peu de cette ambiance des grands soirs. »

Rendez-vous dans quelques jours pour découvrir la suite de cet entretien. On reviendra en longueur sur le passage de “Rabé” sous le maillot parisien. De quoi vous remémorer de sacrés souvenirs.

Propos recueillis par Numéro 10

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