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Le match, le capitanat de Ruiz, Kimpembe pas entré, etc, la conf' complète de Luis Enrique après Espaly/PSG (2-4)

Publié le jeudi 16 janvier 2025 à 8:07 par Fouzia
C'est un Luis Enrique bien lucide sur la performance de ses troupes et à quel point elles sont passées proches de la sortie qui s'est présenté en conférence de presse après Espaly/PSG (2-4). Il a été question du match, du terrain très difficile, du capitanat inattendu de Ruiz, du non-retour de Kimpembe ou encore de quelques uns de ses choix, en cours de match notamment. Voici ses propos complets, traduits par nos soins.
C'est un Luis Enrique bien lucide sur la performance de ses troupes et à quel point elles sont passées proches de la sortie qui s'est présenté en conférence de presse après Espaly/PSG (2-4). Il a été question du match, du terrain très difficile, du capitanat inattendu de Ruiz, du non-retour de Kimpembe ou encore de quelques uns de ses choix, en cours de match notamment. Voici ses propos complets, traduits par nos soins.

Avez-vous eu peur à un moment de cette soirée de ne pas vous qualifier, ou pas du tout ?

« Vu comment le match a commencé, je m'attendais déjà à des problèmes et des difficultés. Tout d'abord, je voudrais féliciter Lionel, l'entraîneur d'Espaly, et son équipe. Ils ont été dans le match du début à la fin, d'une manière élégante et sans utiliser certaines armes qui peuvent être utilisées dans le football. Au contraire, ils ont montré un niveau défensif de très haut niveau et ont marqué à leur première occasion dans notre surface, ce qui a immédiatement compliqué les choses. Je crois également que le stade a beaucoup porté cette équipe qui a essayé de jouer et d'avoir le ballon dans la moitié de terrain adverse. Je le répète : je trouve qu'Espaly a fait un travail défensif exceptionnel. »

Estimez-vous a contrario que vos joueurs n'avaient pas la tête au match, et plutôt à la Ligue des Champions ?

« En aucun cas. Il suffit de voir combien d'équipes de Ligue 1 ont été éliminées aujourd'hui et hier dans ces matchs de qualification. La Coupe est une compétition très difficile, il n'y a pas de VAR donc toute erreur d'arbitrage potentielle est pratiquement impossible à corriger. Il y a beaucoup de spécificités et de circonstances entourant la coupe qui en font une compétition très difficile. Aujourd'hui, je le répète, Espaly a été présent à chaque moment du match, et le résultat aurait très bien pu être un match nul et envoyer nos joueurs aux tirs au but, donc cette compétition est très compliquée. 

« C'est un beau stade mais pour jouer au rugby »

C'est un beau stade mais pour jouer au rugby. Avec tout le respect, pour jouer au football, au bon football, c'est pratiquement impossible, très difficile. Le ballon n’arrêtait pas de rebondir. Je ne m'en sers pas comme d'une excuse car nous nous devons de jouer là où on nous indique de jouer, peu importe où. Et je pense que c’est très bien et très beau que cette Coupe offre l’opportunité de gagner à tous et de voir des grosses équipes jouer contre de plus petites. C’est évidemment un plaisir pour nous de venir jouer ce genre de matchs. Mais je crois que pour le bien des joueurs et pour offrir un bon spectacle, le terrain doit être dans de bonnes conditions. Il l’est pour jouer au rugby, c'est sûr, mais pour jouer au football, je peux vous l'assurer : il n'était pas en condition. »

Pourquoi avoir donné le brassard de capitaine à Fabian Ruiz ? Etait-ce votre décision ou celle des joueurs ? 

« Nous avons revu les votes des joueurs et le classement indiquait Fabian ou Warren »

« C'était une décision des joueurs. Dans ce cas précis, il s'agissait d'un capitaine qui n'est pas dans les trois premiers. Nous avons revu les votes des joueurs et le classement indiquait Fabian ou Warren. Cela s’est donc joué entre le quatrième et le cinquième capitaine. En fin de compte, nous donnons toujours la chance aux joueurs de choisir leurs capitaines. Nous n’oublions jamais que les capitaines sont les joueurs qui représentent l'équipe, ce n’est pas à nous de les choisir : ni au président, ni à l'entraîneur, ni au directeur sportif. Pour moi, ce sont les joueurs qui doivent les choisir et c'est ce qui a été fait. »

Concernant votre triple changement à la mi-temps, fait assez rare dans votre coaching, était-ce dû à ce que vous avez vu en première mi-temps ou à un turnover prévu en vu des prochains matchs ?

« Il y avait clairement un risque de perdre ce match en rentrant aux vestiaires avec ce nul »

« Non, il y avait clairement un risque de perdre ce match en rentrant aux vestiaires avec ce nul [1-1 à la mi-temps]. Avec la densité de joueurs défensifs dans l’axe et le niveau défensif d’Espaly, la solution était clairement ailleurs. Nous avons alors essayé d'utiliser nos meilleurs joueurs à disposition dans les vestiaires pour créer des mouvements sans ballon et de bonnes actions. Sinon, il nous aurait été difficile de surmonter nos difficultés. 

Nous n’avons fait que deux changements, le troisième était dû au fait que Fabian a rencontré un problème et nous avons dû le changer par obligation. Pour le reste, je pense que c’était un bon rappel, pour tous les joueurs qui ne l’avaient pas compris avant le match. Même si je pense que tous l’avaient compris puisque nous avions vu les résultats de Lyon et de Rennes juste avant [éliminations respectives contre Bourgoin-Jallieu (N3) et Troyes (15e de L2)]. On était tous prévenus, aucun joueur n'est entré sur le terrain détendu, mais de toute évidence, ce match nous a obligés à déployer toutes les ressources à notre disposition. »

Dans votre choix de ménager certains joueurs qui sont restés à Paris, vous n’avez pas fait jouer Kimpembe. Était-ce lié au risque par rapport à la pelouse et à tous les sujets que vous venez d’aborder ? 

« Nous devons choisir de meilleures conditions pour le retour de Kimpembe à la compétition »

« Non seulement le terrain ne permet pas de jouer correctement, mais il présente un risque très important pour les joueurs. Le ballon partait dans tous les sens. Je pense que ce match n'aurait pas été une si bonne chose comme premier match de retour (de blessures) pour Kimpembe. Il est dans un processus de nette amélioration et depuis le mois dernier, il va beaucoup mieux, mais je le répète, je crois que nous devons choisir de meilleures conditions pour son retour à la compétition. »

Vous avez demandé à Safonov de s'échauffer. Était-ce en prévision des tirs au but ? Pourquoi lui ? Pourquoi ne pas garder Tenas ? 

« Nous avons demandé à Safonov de s'échauffer simplement pour laisser la porte ouverte à un changement de gardien si nous le jugions opportun. Je ne sais pas si j’aurais effectué (ce changement), Arnau Tenas étant également bon dans l’exercice des tirs au but, mais je voulais garder cette option en cas de tirs au but, qui par chance n’ont pas eu lieu. »


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