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PSG/Toulouse (2-1), les performances individuelles

Publié le mercredi 20 janvier 2016 à 0:48 par Iaro
Le PSG a difficilement battu Toulouse en Coupe de France, retour sur les performances individuelles des Parisiens au cas par cas.

Sirigu : Semble-t-il en partance pour le Torino, la doublure de Trapp retrouvait les terrains et il a plutôt fait bonne impression. Sur le but toulousain, il y a peut-être mieux à faire sur sa sortie mais difficile de lui en vouloir tant il est livré à lui-même. Par contre, son arrêt d'une manchette main opposée à la 48ème sur la belle frappe de Moubandje garde son équipe, alors menée 1-0, à flot. Appliqué par ailleurs, il est passé par toutes les émotions à la 78ème minute : presque lobé par une frappe non-cadrée de peu de 50 mètres de Regattin, il se fait mal à l'adducteur sur le six mètres. Il a fini le match visiblement en souffrance. Suffisamment pour bloquer un éventuel transfert ?

Van der Wiel : Encore une sortie délicate pour l'international néerlandais, qui a brillé par son imprécision sur ses centres, tous rendus à l'adversaire. Quand on compare sa prestation avec celle de son alter ego du couloir gauche, on est obligé de constater la différence de dynamiques entre les deux latéraux remplaçants du PSG. L'ancien de l'Ajax prend peu de risques, ne pèse que très peu dans les débats et semble toujours plus s'éloigner du onze type.

David Luiz : Capitaine en l'absence de la grande majorité des stars parisiennes, on a senti le touffu défenseur central parisien habité d'une mission. Comme les autres, il ne commence pas le match d'une manière impériale et il est absent défensivement sur la combinaison axiale toulousaine du but du 1-0, mais il est monté en puissance par la suite, alliant le geste à la parole pour remettre les siens à l'endroit. Contrat rempli avec son égalisation d'une belle tête sur corner à la 54ème et il a montré la voie de par son agressivité par la suite, jusqu'à être averti par Tony Chapron suite à un tacle irrégulier sur Regattin.

Kimpembe : Il faut d'abord rappeler que ce jeune défenseur formé au club n'a que 20 ans et que sa formation n'est pas terminée. Mais il faut bien dire qu'il a fait passer plusieurs sueurs froides dans le dos de ses coéquipiers, de la 8ème minute sur sa première intervention importante totalement ratée en pleine surface qui a offert leur première occasion aux Toulousains jusqu'à son ballon dégagé à l'emporte-pièce dans les arrêts de jeu alors qu'il n'était absolument pas pressé. Entre les deux, pas que du négatif mais quand même suffisamment pour que l'idée qu'il n'est pas le vrai 4ème défenseur central de l'effectif parisien persiste.

Kurzawa : L'ancien Monégasque a parfois fait montre des progrès qui lui restent à accomplir dans la gestion défensive de son couloir mais son activité et son énergie ont permis de fatiguer les visiteurs dans la largeur tout du long. Actif et à son aise balle au pied, il a usé d'une arme souvent trop peu utilisée par les Parisiens lors des matchs fermés : il a envoyé un superbe tir de loin peu avant la mi-temps mais Goicoechea veillait. Présent jusqu'au bout de la nuit puisqu'il obtient avec opportunisme le penalty de la victoire des siens, il a peut-être été un des rares à avoir marqué des points ce soir.

Stambouli : Dans la catégorie des satisfactions, le numéro 4 de l'effectif (et du soir) rouge et bleu truste lui aussi une place. Il prend confiance en même temps qu'il gagne de l'épaisseur dans les phases de transition et il évolue d'un élément prudent de l'entre-jeu à un joueur capable d'apporter du liant. Beaucoup de passes verticales qui ont traversé le milieu toulousain, peu de ballons perdus en contre-partie et quelques gestes techniques plutôt bien sentis ont émaillé sa prestation. Avec les blessures et les matchs, l'ancien Montpelliérain va enchaîner et aura encore l'occasion de confirmer ses progrès.

Rabiot : On était en droit d'attendre beaucoup de celui qui avait été prêté à Toulouse six mois en 2013. Particulièrement dans la création et dans la prise de risques au sein d'un PSG très remanié, mais il a surtout déçu. A l'exception de dix bonnes minutes en fin de première période qui ont coïncidé, peut-être pas par hasard, avec le début de la maitrise parisienne sur les débats, il n'a pas beaucoup pris de risques et il s'est contenté du minimum tant dans l'utilisation du ballon qu'à la récupération. Celui qui semblait si proche des titulaires au moment de l'indisponibilité de Verratti paraît désormais dans une période bien moins faste.

Di Maria : A l'inverse, l'Argentin a pris son rôle très au sérieux, dans un PSG où seuls lui et David Luiz faisaient office de stars (Cavani aussi pouvant prétendre à ce rôle mais sa forme actuelle l'éloigne de ce statut). Il a du coup attiré beaucoup de ballons, tenant d'assumer la pression inhérente à son rôle de créateur principal. Seulement, comme du temps de ses débuts parisiens, il a beaucoup surjoué, a trop porté le ballon et a gâché plusieurs situations par des mauvais choix ou des ballons perdus sur des actions trop poussées. Une prestation finalement ratée -quelques centres mis à part-, loin de ses standards récents. Averti à la 64ème, comme un symbole de ses difficultés du soir.

Ongenda : Titulaire surprise du soir alors qu'on le disait en instance de départ en prêt, il a le plus souvent évolué derrière Cavani. Il a mis un peu de temps à exister dans les débats, Di Maria vampirisant beaucoup les ballons à la construction du jeu, mais il a réussi petit à petit à exister. Sur ses prises de balle mais aussi sur ses déplacements, il a montré une belle compréhension du jeu et sa prestation était plutôt réussie avant qu'il ne soit sacrifié sur l'autel du coaching par son coach, Lucas le remplaçant pour la dernière demi-heure. Il n'a pas changé la face du jeu de son équipe et si ce n'est sur une frappe puissante mais trop axiale à la 81ème, on a peu vu l'habituel supersub parisien.

Lavezzi : Encore une heure au (tout) petit trot pour l'ancien de Naples, qui n'est jamais parvenu à se mettre dans le sens du jeu et qui s'est souvent plaint, notamment auprès de Kurzawa, de ne jamais être lancé dans la profondeur. Il a quand même eu le temps d'être passeur décisif sur un bon corner avant de quitter les siens à l'habituelle marque de l'heure de jeu. Ibrahimovic l'a remplacé pour tenter d'empocher la qualification sans passer par les prolongations et il a cru réussir sa mission dès son premier ballon mais David Luiz avait été signalé hors-jeu avant qu'il ne marque face au portier toulousain. De l'influence mais des difficultés à mettre les siens sur orbite avant de délivrer son camp à la 89ème d'un pénalty parfaitement transformé, comme un symbole de son omnipotence.

Cavani : Et on termine par le plus beau par les cheveux. On attend toujours le déclic avec l'Uruguayen, qui avait une nouvelle chance de briller dans l'axe et qui, une nouvelle fois, n'a pas su transformer l'essai. On a envisagé le meilleur en début de match alors qu'il avait finement repris de l'extérieur un bon centre de Di Maria dès la 6ème minute mais la suite a tout eu du symbole d'un joueur en manque de confiance : il a disparu progressivement, exaspérant quand même tout le monde de par ses difficultés à être déterminant dans les derniers mètres, et essayant de faire du Zlatan en descendant souvent participer au jeu, sans valeur ajoutée. Ce dernier lui a montré tout ce qu'il ne sait plus faire en 30 minutes.


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