Aurier raconte son début 2015 entre la CAN et Paris

La Coupe d’Afrique des Nations avec la Côte d’Ivoire :

« On voit vraiment que, malgré la pauvreté qu’il y a là-bas [en Afrique], les gens sont prêts à acheter un ticket juste pour aller regarder du foot. Ce sont des émotions qui sont magnifiques à vivre. Nous n’arrivions pas comme favoris et, finalement, on repart avec la coupe au pays. C’était quelque chose de magnifique. Je suis très content et très fier de figurer dans l’équipe du tournoi. Cela prouve que j’ai tout donné pour mon pays. J’ai fait ce que je devais faire pour aller au bout de cette compétition. Maintenant, je suis revenu à Paris et je suis très content d’être là. Quand j’étais à la CAN, je regardais le PSG aussi. J’étais à fond comme si j’étais le terrain.

La récompense reçue avant PSG/Caen pour la CAN :

« Cela prouve que, même quand je ne suis pas là, on pense à moi et on me fait confiance. C’est quelque chose de très fort pour moi. J’étais très content d’être honoré devant le Parc et les supporters. »

Son retour contre Caen, avec une passe décisive et une blessure :

« On a l’habitude de faire tourner le ballon au milieu du terrain mais j’ai senti que c’était le moment pour moi de prendre le couloir. Yohan [Cabaye] la met parfaitement puis je fais le contrôle qu’il faut. Elle me reste un peu dans les jambes mais cela me permet de tout de suite centrer. Après, Ibra fait un geste qu’il adore et qui surprend tout le monde.
C’est une soirée qui avait très bien commencé mais qui a très mal fini. On aurait pu passer une soirée plutôt tranquillet et on rentre finalement avec des regrets. Cela fait partie du football, il faut se servir de ces moments-là pour se forger un mental et avancer. »

Les nombreux matches à venir :

« C’est ça la force des compétiteurs : gagner, tout gagner. On a la chance d’être sur tous les tableaux et on ne va pas s’en priver, même si le temps de récupération est petit mais on est contents d’être toujours dans la course et de tous ces challenges. »