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Bordeaux/PSG (1-1), les performances individuelles

Publié le jeudi 12 mai 2016 à 1:55 par Philippe Goguet
Le PSG est allé chercher un petit match nul 1-1 à Bordeaux ce mercredi, retour sur les performances individuelles des joueurs parisiens au cas par cas.

Trapp : Le meilleur Parisien du soir, ou en tout cas le seul qui n'a rien à se reprocher. Son premier arrêt, à froid, est une belle envolée sur une frappe de Plasil puis il gagne un beau duel juste avant la pause face à Rolan d'une sortie juste qui lui permettra de repousser la frappe de l'Uruguayen du pied. Assez propre dans les airs, il ne s'inclinera finalement que sur la volée victorieuse de près de Pallois pour laquelle il est difficile de lui reprocher quoi que ce soit. Dans les relances, à l'exception d'une mini-frayeur pour Stambouli, il a assuré.

Aurier : Peu en vue en début de match et même durant une bonne partie de la première période, il s'est alors consacré sur ses tâches défensives avec un certain succès vu qu'il a été rarement débordé. Offensivement, le manque de soutien et les difficultés à le lancer le rendaient en revanche inexploitable. Après la pause, il a réussi à trouver de la place dans son couloir pour s'y engager et a beaucoup tenté malgré peu de combinaisons avec ses partenaires, l'Ivoirien faisant souvent la différence seul. Malheureusement, ses centres ont très rarement été bons et ont donc logiquemement peu souvent trouvé preneur. Défensivement, il a tenu le choc.

Marquinhos : Il commence de façon assez paradoxale avec un bon sauvetage devant Diabiaté puis une énorme erreur de lecture qui offre à Plasil ce qui était alors la plus belle occasion du match. Malgré cette bévue, il se reprend plutôt bien ensuite, avec une présence appréciable quand les Girondins venaient haut dans le camp parisien mais il est en revanche déposé par Ounas sur la grosse action bordelaise avant la pause. Sa seconde période débute une nouvelle fois avec une mauvaise relance mais ce sera sa dernière erreur du match et il va réussir par la suite une très bonne mi-temps avec bon nombre d'interventions défensives réussies. 

David Luiz : Son match commence avec une succession de relances longues plus ou moins réussies et une sortie de sa défense à contre temps qui font alors légèrement peur. Il s'assagit ensuite un peu et va revenir à un registre de défenseur plus classique avec toujours ce gros impact et cette intensité dans les duels qui le caractérisent. En seconde période, il frôle encore à quelques reprises l'erreur individuelle mais parvient globalement à s'en sortir à chaque fois, certes rarement de façon académique. Dans la relance, on ne peut pas nier un certain déchet mais ses partenaires sont aussi en cause : Marquinhos n'a voulu prendre aucun risque tandis que rien ne bougeait devant lui, l'obligeant à allonger le jeu.

Kurzawa : Comme Aurier, il semble peu en vue en début de match alors que la partie se concentre au milieu du terrain. Pourtant, celui qui enchaînait ce soir sa deuxième titularisation consécutive multipliait les appels dans son couloir mais n'était alors que trop peu servi. Lorsqu'il l'a été, il est par exemple à la base de la meilleure occasion de la première période avec un centre en retrait parfait pour Ibra. Après la pause, on va plus le trouver mais son efficacité sera en revanche moindre dans le domaine offensif avec pratiquement aucun bon centre à la clé. Défensivement, il ne s'est pas montré spécialement rassurant face aux prises de balle d'Ounas ou de Malcom, mais a assuré quelques bonnes couvertures.

Stambouli : Avec deux très mauvaises passes et une faute inutile à la limite de la surface qui ne sera finalement pas sifflée pour entamer la rencontre, il a marqué son territoire à sa façon. Après des débuts aussi glorieux, il a préféré laissé d'autres joueurs organiser le jeu à sa place et s'est alors caché, ne réapparaissant que lorsque Paris devait défendre, redevenant alors plus ou moins utile. Largement recadré à la pause par Blanc et Thiago Silva, il a mieux repris et repris un peu de confiance, sans pour autant devenir un point fort pour son équipe. Remplacé par Thiago Motta à l'heure de jeu, le patron a remis un peu d'ordre dans la boutique sans pour autant briller. Un minimum appréciable après avoir vu l'horreur.

Nkunku : Aligné sur le côté droit du milieu, il a eu du mal à rentrer dans son match et à peser réellement sur la rencontre malgré de la bonne volonté, visible notamment sur les phases défensives où il a bien travaillé. Après un certain temps, il est passé côté gauche, un endroit où il a plus de repères, et a alors montré un peu plus de choses sur le plan offensif. Plus utile à la construction, plus intéressant dans ses passes et plus présent proche de la surface, on a retrouvé un peu du joueur qu'on avait vu à Ajaccio quelques jours plus tôt, mais à un niveau moindre tout de même. 

Rabiot : Il frôle un but magique d'entrée avec un lob divin et presque parfaitement réalisé. Ce sera sa meilleure action du match puisqu'il va éprouver de grosses difficultés par la suite, à l'image de cette énorme perte de balle aux 20 mètres que Diabaté exploitera mal. Stambouli étant en perdition, c'est Rabiot qui va alors tenter d'organiser le jeu du PSG en descendant d'un cran mais ce ne sera pas une réussite, le jeune Parisien peinant à trouver des décalages dans le gros bloc bordelais. En deuxième période, on le retrouve un peu plus haut sur le terrain mais ce ne sera guère meilleur. Remplacé par Maxwell, auteur d'une entrée d'une justesse technique inconnue sur le terrain jusque là, le vétéran brésilien va permettre à Paris de remettre le pied sur le ballon en apportant pas mal de fluidité, à défaut d'occasions.

Di Maria : Positionné côté gauche, il tarde à se mettre dans le match et ne parvient que rarement à trouver ses coéquipiers quand il est enfin dans le sens du jeu. Il est globalement discret et peu inspiré mais sort parfois de sa boîte, notamment quand il lance parfaitement Kurzawa sur la plus belle occasion de la première mi-temps. Après la pause, on voit du mieux à tous les niveaux, avec plus d'activité, de dribbles et de centres. L'un d'entre eux sera absolument parfait et décisif pour un Zlatan Ibrahimovic qui venait de lui reprocher son choix sur sa tentative précédente. Problème, l'Argentin va petit à petit s'éteindre de nouveau et finir le match de façon discrète.

Lucas : Dès ses toutes premières prises de balle, il va écrire le résumé de son match, celui d'un ailier brésilien hors tempo par rapport à ses partenaires de bout en bout, ce qui engendrera un déchet incroyable dans ses passes. On atteint le fond du puits quand il rate un but tout fait peu avant la pause avec un enchaînement frappe interceptée et tir raté dont on peine encore à comprendre la logique. Dans ses fameuses accélérations, cela sera également catastrophique jusqu'à la 91ème minute où il frôle le but de la victoire à l'issue d'un de ses slaloms dont il a le secret, Pallois repoussant sa tentative sur sa ligne de but. Mais une seule action positive en 90 minutes ne sauve pas la prestation catastrophique du Brésilien qui a été mangé par Debuchy. Plus inquiétant, il est apparu plus lent que la plupart des défenseurs bordelais, lui qui a toujours pu s'appuyer sur une vitesse hors norme pour faire la différence.

Ibrahimovic : Son début de match le voit délivrer de bonnes déviations pour ses partenaires, notamment pour Rabiot (3e), mais il va ensuite souffrir de son isolement dans la défense bordelaise. Les ballons n'arrivant pas jusqu'à lui, il décroche à partir de la 25ème minute mais cela ne dure pas et on le voit peu avant la pause. Seul devant, il s'énerve alors peu à peu sur ses partenaires qui ne lui offrent que des ballons médiocres mais Zlatan ne se surnomme pas Ibracadabra par hasard et il marque sur sa première vraie occasion d'une tête parfaitement placée, lui dont ce n'est pas vraiment la spécialité. Touché, il laisse sa place à Augustin qui va être coincé dans la défense centrale bordelaise et ne se signalera que sur un bon appel en profondeur. Malheureusement pour le jeune attaquant, Prior va assurer dans sa sortie et l'excentrer vers la ligne de sortie de but.


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