Blanc : « On va pouvoir fêter tout ce que l’on a fait »

Le match contre Auxerre :

« Je ne retiens que la victoire. Ça commence bien, non (rire) ? Quand tu remportes une finale de Coupe de France, tu ne retiens que le résultat et la joie de tes joueurs. On ne va pas analyser ce match, qui était loin d’être le meilleur de notre saison.  Le principal est là. Bravo à cette équipe d’Auxerre, aussi, qui avec ses armes a fait un très bon match. Ils doivent être fiers d’eux. »

Sa plus grande fierté cette saison :

« Je suis fier de l’avoir fait (le quadruplé). C’était compliqué. Il a fallu gagner le Trophée des Champions, premier match officiel de la saison. C’est déjà un titre, le 2 août et il faut être prêt ! On ne l’était pas. Malgré cela il faut toujours gagner au PSG et il a fallu le faire dans des conditions difficiles, à Pékin. Et puis on a attaqué le Championnat difficilement aussi, parce qu’il y avait des états physiques très différents qui ont influé sur le collectif. Malgré cela on a pris des points. Vous vous êtes inquiétés, posés des questions, remis en cause le groupe, évoqué le départ de l’entraîneur, mais on prenait des points. Et puis lors de la deuxième partie de saison, nous avons accéléré et sur ce 59e match on a gagné la Coupe de France, sans être brillants, mais on l’a fait quand même. Et au final, je m’aperçois qu’on a perdu que 6 macthes officiels. »

Son bilan personnel :

« Certains disent que je suis un jeune entraîneur. Ce n’est pas faux. D’autres disent que je dois progresser, comme un enfant à la maternelle. Le plus important, au PSG, c’est de résister à la pression parce que le club met la pression, les médias aussi mettent la pression, parce que quand vous ne pouvez pas la mettre aux joueurs, vous la mettez à l’entraîneur. Donc il faut avoir l’adhésion de ses joueurs. »

Comment progresser la saison prochaine ?

« Essayons déjà de savourer un peu et prendre du plaisir après ce que l’on a réalisé. Dans un second temps, nous verrons ce dont nous avons besoin pour monter en puissance: quels seront nos forces et nos moyens? Beaucoup pensent que Paris ne sera pas un grand club tant qu’il n’aura pas gagné la Ligue des champions. Pour moi, c’est faux! Le PSG est déjà un grand club. Et un jour il la gagnera. Alors on ne peut pas acheter Messi, ce qui pourrait faciliter les choses. Mais il faudra renforcer le collectif, l'améliorer, même si on est déjà très bon. Pour l’heure, cela ne suffit pas au propriétaire du PSG, mais je peux le comprendre. Le fair-play financier nous gêne dans ce que l’on veut faire. J’espère qu’il sera rapidement modéré afin de nous permettre de faire ce que l’on souhaite. »

Son meilleur souvenir de la saison :

« Ce (samedi) soir, parce que c’est la fin de saison. Elle a été dure et éprouvante. Mais elle est là. Et ce (samedi) soir on va pouvoir fêter tout ce que l’on a fait. Tout a commencé le 2 août dernier. On a quelques titres à célébrer. Je pense que la nuit va être longue.»

NB : Propos recueillis par Renaud Bourel pour l'Équipe.