Le PSG reçoit Toulouse en 16ème de finale de la Coupe de France ce mardi soir et Laurent Blanc devrait encore largement faire tourner son effectif pour la rencontre.
Vers une charnière Kimpembe/Aurier
C'est attendu et obligatoire pour un Laurent Blanc privé de plusieurs joueurs, la charnière centrale du PSG sera inédite face au TFC ce mardi en Coupe de France. Tout laisse à penser que le coach parisien va ressortir des cartons sa charnière utilisée durant une partie des matches amicaux de l'été dernier avec Kimpembe et Aurier dans l'axe pour protéger Sirigu, le titulaire des coupes nationales. Lundi, lors de la mise en place tactique, les deux défenseurs centraux étaient d'ailleurs alignés ensemble et cette charnière permettrait de reposer un peu David Luiz, le joueur semblant parfois au bord de la rupture sur les derniers matches. Thiago Silva et Marquinhos étant absents, les possibilités sont moindres en défense centrale et il y a peu de chances d'y voir Motta ou encore Stambouli pour le moment, le milieu étant également dépeuplé. Sur les côtés, Kurzawa et Van der Wiel devraient également retrouver le onze de départ, comme lors de chaque match avec une rotation de l'effectif.
Un milieu en manque de créatifs ?
Verratti et Pastore absents, le nombre de joueurs disponibles au milieu de terrain est loin d'être énorme et il y a comme toujours un afflux de gauchers avec Matuidi, Rabiot et Motta, Stambouli étant l'unique droitier. Parmi ces quatre joueurs, le seul qui semble assuré d'être titulaire est Rabiot, pas utilisé à Toulouse, et le jeune milieu a l'avantage de pouvoir jouer aux trois postes. Sachant que Motta est le plus âgé et le plus souvent préservé, les deux autres postes pourraient donc échoir à Matuidi et Stambouli.
Problème, ce trio de Français est également assez pauvre en terme de créativité, particulièrement pour un match à domicile face à une équipe qui va défendre chèrement sa peau. Et si Blanc dispose de peu de milieux, il a en revanche pléthore d'attaquants à sa disposition, notamment un certain Angel Di Maria. L'Argentin a très peu joué en 2016 et il pourrait donc s'inscruster au milieu pour donner vie au jeu parisien, un rôle dans lequel Laurent Blanc l'utilise de plus en plus. Resterait alors à le placer par rapport aux autres, Di Maria étant lui aussi gaucher et n'ayant joué que côté gauche quand il a été placé au milieu. Verra-t-on Di Maria à gauche, Rabiot devant la défense et Stambouli à droite ? Ou Matuidi à gauche, Rabiot devant la défense et Di Maria à droite ? Les combinaisons sont nombreuses et dépendent également de l'utilisation que Blanc veut faire de Stambouli, plutôt relayeur droit ces derniers temps.
Le casse-tête de l'attaque
En attaque, la problématique est différente mais pas moins simple pour le coach parisien avec pléthore de joueurs et des impératifs de temps de jeu à gérer, comme dans les autres lignes. Malgré son statut précaire du moment, Cavani paraît être le joueur qui a le plus de chances d'être aligné dans le onze de départ après son passage sur le banc à Toulouse. A ses côtés, Lavezzi paraît également bien placé pour débuter, l'Argentin ayant besoin de temps de jeu.
Il reste alors une place à se disputer entre Di Maria, Zlatan, Lucas, Augustin et Ongenda. Ce dernier a tout du 19ème homme et peut être sorti de l'équation. Zlatan également, mais pour des raisons d'âge, comme Motta au milieu. Il reste alors à choisir entre les trois autres. Lucas a joué en L1 et le coach du PSG semble l'avoir à la bonne en ce moment, il devrait donc plutôt débuter samedi contre Angers. Reste donc Augustin et Di Maria pour le dernier poste.
Le PSG en 4-4-2 ?
Comme on l'a vu le week-end dernier, Laurent Blanc n'a pas hésité à placer son équipe dans un 4-4-2 en losange pour contrer le 5-4-1 toulousain et l'adversaire est justement le même, probablement avec les mêmes intentions. Si l'entraîneur parisien voulait retenter la même expérience tactique, Di Maria présente le profil dun milieu capable d'occuper la pointe haute du losange derrière les deux attaquants, l'Argentin étant de plus en plus axial au fur et à mesure que les semaines passent et qu'il prend du poids dans le jeu du PSG. Il resterait alors à caler les trois Français du milieu autour de lui (quid du positionnement de Stambouli et Rabiot : qui devant la défense et qui en relayeur droit ?). Mieux, au cas où cela se passerait mal, le retour en 4-3-3 ne perturberait pas les attaquants puisque Lavezzi retrouverait le couloir gauche et Di Maria le droit, comme habituellement.
En revanche, Paris retomberait peut-être alors sur les problèmes de créativité évoqués plus haut et cela rejoint les problématiques qui se posent à Blanc avant d'aborder ce match : faut-il faire jouer les anciens Motta et Zlatan dont l'apport est bien réel dans le jeu ? Ou au contraire privilégier des solutions certes moins efficaces comme Stambouli et Augustin mais qui leur permettent de souffler ? Au milieu de ces questions, le coach dispose en tout cas d'un précieux joker nommé Di Maria, capable de jouer dans toutes les positions et d'animer tous les systèmes.
Une équipe possible contre Toulouse : Sirigu - Van der Wiel, Aurier, Kimpembe, Kurzawa - Stambouli, Rabiot, Matuidi - Di Maria, Cavani, Lavezzi.
